Définition :
Mièvre, fade, insipide, sentimental (en parlant généralement d’une oeuvre comme un livre ou un film).
Origine :
Qui n’a pas lu un livre de la collection Harlequin ne sait pas forcément ce qu’est un véritable roman à l’eau de rose, rempli de clichés, de situations sans réelle surprise ou de sentiments très conventionnels.
L’eau de rose, d’abord nommée “eau rose” au XVe siècle, puis “eau de rose” au XVIe, s’obtient en distillant des pétales de rose ; c’est donc un distillat de rose.
Alain Rey situe l’apparition probable de l’expression vers la fin du XIXe siècle, mais on trouve plusieurs ouvrages qui l’emploient vers le début du même siècle (en 1826 ou 1833, par exemple) ; et Claude Duneton la localise même dès la fin du XVIIIe dans une pièce d’un certain Dumoncel intitulée “L’intérieur des comités révolutionnaires”.
Cela dit, sous la forme “à l’eau rose” ou également “à l’eau rosé”, elle est plus ancienne puisqu’on la trouvait déjà chez Voltaire en 1759.
En tous cas, rares sont les auteurs les plus connus du XIXe a l’avoir utilisée, peut-être parce qu’elle était considérée comme trop familière.
Quant à savoir pourquoi l’eau de rose est devenue un symbole de mièvrerie, on suppose que c’est simplement parce la couleur rose était associée à la féminité, donc indirectement aux bons sentiments, avec une connotation péjorative.
Traduction en anglais :
Littérale : “Rose water like”
Equivalent : “Rose-colored” ou “Mushy” ou “Schmaltzy” ou “Novelettish”
[…] certaines sources, cela viendrait du pot contenant le rose dont les femmes se fardaient. Sa découverte levait le voile sur la tromperie que représentait […]
[…] film est un peu cucul la praline« , on veut dire que quelque chose est niais, ridicule, stupide, à l’eau de rose ou bien que quelqu’un est naïf voire fleur […]