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La croix et la bannière – Les Dédexpressions

Définition de l’expression “La croix et la bannière”

De grandes complications ou difficultés.

Origine de l’expression

Cette expression s’emploie également ainsi : “C’est la croix et la bannière”.

Cette expression, sous une forme un peu différente, est attestée dès le XVe siècle, issue de l’italien. A cette époque, la religion était omniprésente, dans toutes les activités et à tous les niveaux de la société. La croix, représentant celle du Christ, était donc obligatoirement brandie en tête de toutes les processions, qu’il s’agisse des religieuses accompagnant des reliques diverses ou organisées pour des évènements particuliers, ou bien de celles destinées à accompagner l’arrivée d’un notable dans la ville.

Dans ces différentes processions, on portait aussi des étendards ou des bannières diverses, que ce soit celle de la Vierge, de la paroisse, d’une confrérie, du notable en déplacement ou de celui le recevant. Mais l’organisation de ces processions n’était pas facile, paraît-il. Les formalités, les règles à suivre, le respect de l’importance des participants, qu’elle soit honorifique ou hiérarchique, transformait parfois leur préparation en de véritables casse-têtes.
Ce qui explique le sens de “grandes complications”.

En 1690, Furetière indique que “il faut la croix et la bannière pour inviter quelqu’un” signifiait “il faut aller le chercher avec des formes telles qu’il ne puisse se dérober”.
Dans ce sens, on retrouve l’apparat, la procession organisée pour accueillir au mieux un visiteur éminent en déplacement qui, ainsi accueilli avec faste, ne pouvait décemment pas s’esquiver. Notre forme actuelle “c’est la croix et la bannière pour…” est attestée en 1822.

Source

Traduction en anglais

Littérale : “The cross and the banner”

Equivalent : “A whole production” / “It’s a tall order”

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2 commentaire

  1. génial ! merci beaucoup pour ces partages amusant, enrichissant

  2. […] fois dans l’une des fables d’Ésope, un écrivain phrygien du 7ème siècle avant Jésus-Christ. Elle fut réutilisée des siècles plus tard par Jean de la Fontaine en 1668 dans Le Satyre et le […]

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